Auteur/autrice : entremondes

L’amer indien

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Je me souviens encore comment, jusqu’à jeune adulte, je regardais, goguenard, les amateurs d’emplumés comme je les appelais, portant fièrement t-shirts, boucle de ceinture, mocassins ou bracelet à l’effigie de « sauvages », des Indiens. Tout cela me paraissait bien risible pendant que je passais des heures à m’extasier devant les dernières technologies, la dernière paire de tennis ou la dernière raquette qui certainement aller me permettre de grappiller quelques points et gagner quelques matchs perdus bêtement par le passé. Chacun voit midi à sa porte, et pendant longtemps, je n’ai pas eu le recul, le discernement pour déroger ne serait-ce qu’un minima à cette règle.

Le temps a passé et si je n’avais plus l’immaturité de l’époque de ces moqueries, ma relation à la question amérindienne était tout au mieux neutre et pour ne pas dire presque totalement absente de mon quotidien. Certes, il y avait ce tableau estampillé Greenpeace chez mes parents que je voyais depuis mon enfance et traitant du discours tenu par le chef Seattle aux colons européens venant lui proposer d’acheter la terre sur laquelle il vivait. (voir la page à ce sujet en cliquant sur le lien ci-dessus). Je l’avais lu rapidement sur proposition de mon père sans que cela ne m’interpelle plus que ça, ne comprenant pas ou ne cherchant pas à approfondir le contenu du Message malgré une sorte de gêne comme si c’était moi l’homme blanc dont on parlait de manière peu flatteuse.

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La Vie m’a proposé patiemment ce sujet d’investigation un certain nombre de fois, au gré des déménagements de mes parents, d’une modification de la place de ce poster chez eux… Et puis il y a eu un jour de 2012 où les choses ont changé.

J’étais dans les Cévennes en train de participer à un stage autour de la Fleur de Vie et des travaux de Drunvalo Melchiziedek. Les activités du stage avaient aidé à ouvrir quelques portes en moi (j’ai chopé aussi quelques trucs moins sympas mais c’est une autre histoire, voir à ce sujet, les pages à propos du discernement et du new age* et l’article « chat loupé !« ) et un matin sous la douche avant d’aller prendre un temps « zazen » au dojo et commencer les activités du stage, j’eus l’impression d’un moment hors du temps, à la fois là sous l’eau qui coulait sur ma peau et en même temps ailleurs, accompagnant une femme habillée en indienne et cueillant des plantes et des baies. L’instant était magique, les couleurs d’un éclat particulier, les ressentis puissants comme l’odeur des plantes, de la Nature en général … un peu à la manière de ce que les accrocs à la technologie appelleraient « de la réalité augmentée ». La femme s’est levée d’un coup et « j’ai » vu quatre cavaliers arriver au loin. La terreur liée à ces cavaliers m’a pris au ventre et les images se sont effacées …

Même si je n’avais plus que la sensation physique de la douche, les impressions restaient vivaces. Je ressentais en moi la douleur, la colère, l’impuissance de ce peuple face à l’invasion subie et j’étais pris entre essayer de comprendre de qui venait d’arriver, la joie que cela soit arrivé, une sensation entre peur et colère dans mon ventre car mon esprit galopait à imaginer ce qui avait pu arriver aux personnages au regard de la terreur ressentie et l’heure d’aller pratiquer le temps de zazen. Cette dernière option offrait une occasion de se poser sur cet instant. Cela m’a permis de remémorer un livre acheté par mon plus jeune beau-frère, « Fantômes en marche » de Mary Summer Rain lors de son passage à la maison l’hiver précédent. Si, sur le moment, je n’avais eu qu’un intérêt limité, pris justement par les lectures qui m’avaient amené précisément là où je me trouvais, il était clair que j’allais m’y intéresser de plus près à mon retour des Cévennes !

L’occasion s’est présentée via la visite de mes beaux-parents à l’automne et le prêt par mon beau-frère de la série « Pluie d’été », quatre livres de Mary Summer Rain.

La lecture de ces livres a fait résonner quelque chose de très fort en moi, à propos du Respect, du lien à la Nature, à la Simplicité. Cela parlait de ce monde que je voyais sous mes yeux et de la perception que l’on pouvait en avoir, des changements qui s’opéraient aussi … C’était aussi sortir de la vision occidentale du monde dans laquelle je baignais quasiment exclusivement depuis ma naissance.

Au gré des pages qui s’égrainaient, je sentais une part enfouie très profondément en moi qui refaisait surface. Une affinité sans comparaison possible avec les terrains de tennis de mon adolescence. Avec le recul, j’y trouve une certaine similitude avec la quête de la vision dont parlent de nombreux récits et livres à propos de la sagesse amérindienne.

Cinq ans ont passé depuis cet instant et j’ai essayé de suivre la trace de mes mocassins même si les chemins humains ne connaissent que rarement la ligne droite. Les écrits de Kenneth Meadows, de Joseph Marshall III, de Marc Paget, de Russell Means, de Archie Fire Lame Deer, Tahca Ushte ont rejoint ceux de Mary Summer Rain, enrichissant ma perception du monde et lui donnant une joie au-delà des souffrances du quotidien. Une nouvelle connexion à la Vie. Plus encore, l’apprentissage du Lakota m’a montré une autre conception du monde, les vibrations des mots portant une sagesse que les mots eux-même ne peuvent retranscrire. L’occasion aussi de comprendre la symbolique de ce « rêve » éveillé sous la douche.

Passée l’amertume de ce qui est arrivé aux amérindiens d’Amérique du Nord et qui arrive encore tant au nord qu’au sud de ce continent, j’ai appris aussi qu’il n’était pas nécessaire de quitter une vie pour en embrasser une autre, qu’il n’y avait pas lieu de replacer un dogme par un autre et que la Vie était au-delà des dogmes. Il n’y a nul besoin de retourner en arrière, de changer de continent, de vivre dans un thipi … le Cœur sait, simplement, d’une connaissance silencieuse que l’on peut apprendre à cultiver pour se laisser guider par l’Esprit.

Le message transmis par les amérindiens m’a aussi permis de retrouver la trace de la sagesse de la Terre qui me porte et des enseignements cathares et j’ai pu voir et comprendre à quel point, au delà des océans, le murmure du vent portait la même sagesse de Vie. Comme le titre Russell Means : « Si vous avez oublié le nom des nuages, vous avez perdu votre chemin… » , quelques mots poétiques qui peuvent nous amener bien au-delà de ce que l’on avait imaginer !

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    écrit en écoutant Wahancanka – Joseph Shields Jr , Sanctuary et Earth SpiritCarlos Nakaï

Chat-Loupé !

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La Vie est une sacrée farceuse ! Elle nous propose diverses expériences et quand on se met à suivre un fil, bien souvent celui-ci nous amène vers des apprentissages auxquels nous étions loin de nous attendre !

Ce fût le cas lors de la rencontre avec les organisateurs du Réseau Léo à la mi-mai 2017. Une superbe occasion de se confronter à son discernement, d’éprouver le phénomène de récapitulation tel que décrit par les Toltèques et d’aller encore plus loin dans la subtilité des signes que nous procure la Vie …

Le Résumé de ce qui a amené à l’organisation de cette rencontre a été abordé dans l’article suivant : Une histoire de chat comme une partie de dominos.

Dans la quinzaine précédente, j’avais pris le temps de me renseigner un peu plus, pris le temps de regarder deux vidéos de rencontre (la première et la plus récente) que le Réseau Léo partageait sur son site, puisqu’ils filmaient les rencontres qu’ils faisaient au cours du temps. La somme d’informations disponible sur leur site était devenue telle au cours de l’année écoulée qu’il m’était impossible de tout lire et encore plus de tout visionner (j’avais laissé de côté les vidéos jusque là, remettant toujours au lendemain). Je m’en étais tenu à me laisser guider par ce qui rentrait en résonance avec mon propre chemin, à savoir : recherches à propos des Cathares, de l’alimentation et des évolutions possibles de notre conscience et de nos perceptions au gré de nos apprentissages, essayer de voir derrière le voile du quotidien…

Également, j’avais mis en place tant bien que mal, depuis le mois de novembre, un essai d’alimentation cétogène (au lieu de végétarienne), suite à des lectures issues du réseau et un certain nombre de témoignages faisant actes d’améliorations intéressantes sur la santé et le comportement. J’avais remarqué auparavant une forme d’addiction au sucre depuis quelques années et j’essayais de m’en défaire ou plutôt de la réguler avec plus ou moins de succès. La mise en place de ce régime n’était pas évidente, à la fois parce qu’elle était aux antipodes de mon comportement alimentaire précédent et qu’elle me différenciait du reste de la tribu et surtout de ma Compagne, qui elle, ne digérait pas la viande …

La semaine précédant la rencontre avait commencé bizarrement avec une grippe sortie de nulle part pour moi mais qui m’avait permis aussi de préparer la maison au mieux pour le week-end. Le vendredi, une Amie proche annula sa participation au dernier moment et ma Compagne eut du mal à regrouper ses affaires et me rejoindre à la montagne, pour finalement rester sur Toulouse jusqu’au lendemain et éviter un trajet tardif avant un week-end qui s’annonçait riche en partages. Malgré une redite le lendemain matin et l’impression de ne pas avancer, elle réussit à arriver une heure avant le début de la rencontre.

Bref, après ces petits contre-temps, la rencontre commença sur les chapeaux de roue avec un côté mi-surprise, mi-déception de ne voir arriver que trois des fondateurs du réseau au lieu de quatre. L’ambiance était extrêmement studieuse et technique (mise en place de caméra et de la salle en fonction de ses paramètres) et à peine le temps des présentations que le trio allait bon train à faire un résumé de leur cheminement et de leur principal axe de travail : l’observation de la part prédatrice en chacun de nous, issue selon leur expérience d’autres dimensions de conscience auxquelles nous sommes tous liés et qui nous maintient volontairement dans notre état de conscience actuel afin de se nourrir de nos émotions et autres (avec un parallèle très important avec les écrits d’Anton Parks à propos de consciences d’origine extra-terrestre reptilienne dont ils utilisent le vocabulaire pour expliquer leur vision du monde). L’ensemble pouvant se résumer à une évolution au Service De Soi (nommée SDS) où au Service d’Autrui (SDA). En dehors de cet axe de discours, l’alimentation via le régime cétogène fut au cœur des discussions, comme étant un passage vers une réparation de l’ADN nous permettant un changement de conscience. Je ne détaille pas plus les propositions du Réseau Léo afin de ne pas alourdir l’article, libre au lecteur d’aller à la quête d’information sur le site du Réseau Léo et de se faire sa propre opinion. A noter que l’ensemble se base énormément sur les travaux de Laura Knight et de son groupe de « channelling » à propos des transcriptions cassiopéennes (voir les sites qui y sont consacrés et la série de livres dénommés « l’Onde »).

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Au fil de l’avancée du week-end (dès le samedi soir), un espèce de malaise subtil s’est mis en place, comme une distorsion (je détaille plus bas ce ressenti et ses exemples concrets) sur laquelle nous avions du mal à mettre des mots avec ma Compagne, d’autant plus que le rythme et le format des discussions ne laissait que peu de place au recul et à l’observation des événements. Je n’induis pas ici une volonté de contrôle bien que le contrôle puisse prendre une telle forme mais vraiment  un essai d’observation le plus équilibré possible à la recherche de la quintessence de ce qu’il se passe.

Pour ma part, j’étais pris entre le fait d’être à l’origine de la rencontre et ces fameuses petites distorsions qui s’accumulaient, montrant pourtant que nos mondes ne partageaient que des apparences. Coincé finalement entre les ressentis très circonspects de ma Compagne (et un peu de moi-même), l’espoir que je m’étais fait à propos du week-end et une espèce de piège lié aux conventions sociales qui me restait (le fait que ces gens se soient déplacés jusque chez nous, qu’une dame ait traversé la moitié de la France pour venir assister à ce week-end, l’amabilité de nos « invités », charmants tout au long du week-end, comme s’ils retrouvaient une part de leur famille d’âme).

Le point d’orgue fut l’évocation de notre histoire familiale proposée en guise de conclusion du week-end. Ma Compagne, femme d’extérieur, était très hésitante à participer devant un format de dialogues qui lui semblait de plus en plus imposé et aux antipodes de son fonctionnement naturel.

Histoire familiale qui, si elle est riche en enseignements (mot pas choisi au hasard, je vous laisse à la découverte de la langue des oiseaux !), n’en est pas exempte de tensions non encore résolues et cela a aboutit à un craquage émotionnel collectif en cascade d’une violence inouïe. Certes, on a lâché le morceau, mais à quel prix ? Nos invités à la baguette pour nous « guérir », nous avons fini le week-end sur les rotules avec l’avertissement qu’il pourrait y avoir des symptômes pendant quelques jours mais que nous n’avions pas à nous inquiéter, que c’était normal puisque les blessures à guérir étaient profondes. Ma Compagne, complètement déboussolée et très mal à l’aise, est restée un jour de plus pour s’en remettre à minima, le temps de commencer à récapituler en duo le déroulement du week-end. Ce travail de récapitulation, essentiel (voir à ce sujet, les enseignements toltèques), vise à prendre le recul nécessaire afin de tirer les apprentissages liés à un événement voire plus et aller jusqu’à sa vie entière.

Et là, nous n’avons pas été déçus !!!! Avec le temps pour se poser, nous avons commencé à prendre conscience de tous les petits détails qui nous avaient échappé au cours du week-end et même avant, les distorsions dont je parlais plus haut :

  • un défaut de communication entre nous deux, essentiellement des craintes non formulées quand au bon déroulé du week-end, (cela ne nous était jamais arrivé. Pourtant, comment craindre quelque chose entre nous ? n’est-ce pas l’anti-thèse de l’Amour ?)
  • un songe d’avertissement la semaine précédente où nous discutions de la nécessité d’un régime alimentaire commun avec les gens pour pouvoir partager.
  • un autre songe plus ancien pour moi, où je vivais la rencontre mais je m’apercevais que les protagonistes n’avaient pas les mêmes visages qui changeaient au cours du temps de partage, certains n’étant pas humains.
  • cette histoire de faux départ du vendredi.
  • Bizarre effectivement de parler de partage devant toute une somme de paradoxes présents rien que sur le déroulé du week-end :

quand on ne se parle pas ou presque hors champ de la caméra (des fois qu’on rate quelque chose d’important à partager avec le réseau).

qu’on ne sort pas à la découverte des lieux magiques du Catharisme qui foisonnent autour d’ici alors qu’il s’agit d’un sujet important sur le site (le son est mauvais en extérieur, pourquoi ne pas avoir partagé ce qui a fait l’objet d’une vidéo à part sans une participation collective ?).

qu’on ne prend pas les repas en commun, occasion pourtant d’échanges et d’exemples riches sur le fameux régime cétogène.

et que finalement, on passe beaucoup de temps à écouter avec la difficulté de parler de ses propres expériences n’ayant pas l’aisance oratoire de nos invités. Comme si nous avions été embarqués dans le tourbillon du rythme très élevé qui emporte tout et qui joue sur une forme d’auto-censure ou jugement puisqu’on se met à se méfier de tout commentaire qui mènerait à débat de crainte d’avoir laisser la place à son « prédateur » cherchant à freiner notre évolution collective. Difficile d’user de son discernement, d’observer les propositions et les discussions dans ses conditions même si effectivement un tel rythme peut aussi favoriser l’émergence de là où nous en sommes puisque nous n’avons pas le temps de nous « composer » un personnage.

Une forme de Patriarcat/Matriarcat subtil dans de nombreuses phases du week-end, ce qui reste un comportement de domination et donc proche du rôle de bourreau.

La manière d’être obnubilés par le partage filmé au profit du réseau qui finit par avoir une connotation de « sauveurs » subtile mais bien présente. Tout comme la « guérison finale » !

Et quittes à passer par le triptyque en totalité, la fonction victime, elle aussi bien présente puisque le monde et les humains nous a été présenté comme étant sous le joug d’entités reptiliennes dont il faut s’extraire.

  • la montée en tension émotionnelle progressive de ma Compagne tout au long du week-end via le prosélytisme cétogène, « l’obligation » de rester enfermés à discuter pour la caméra.
  • les points familiaux non-résolus évoqués dans des conditions rendues favorables à un « craquage », juste après les tirs à boulet rouge sur la communication bienveillante, soi-disant œuvre du « prédateur » pour nous endormir. (J’ai pu observer ce côté chez certaines personnes qui jouent de la communication bienveillante pour effectivement tricher dans la sincérité de la relation, j’ai pu aussi en observer des bienfaits indéniables selon les intentions derrière l’utilisation de l’outil).
  • l’impression de ma Compagne d’être tombée dans un « traquenard », la perte de sa Joie de Vivre, de ne plus être elle-même et la sensation d’avoir rompu tous ses liens avec les gens qu’elle aime et au-delà, avec la Vie qui s’exprimait devant elle.
  • La fille de ma Compagne qui l’ignore presque quand elles se retrouvent le mardi, son fils cadet qui fait un eczéma fulgurant pratiquement à l’heure du « craquage », une petite fille qui se sert contre sa mère au moment de passer devant ma Compagne en disant « je veux pas voir la dame qui est assise là ! »
  • Un membre de l’équipe invitée qui passe le lendemain, venu entre autre pour me donner un basilic et insistant fortement pour qu’il n’y ait aucune contre-partie sur ce point et me payant grassement la viande de cerf que j’aurais pourtant échangé voire offerte.

Ce dernier point à fait l’objet d’une bombe dans nos esprits au delà de tous les doutes issus des précédents points car nous nous demandions dès le lundi si finalement nous n’avions pas eu affaire à ces fameux prédateurs que soit-disant nous étions en train de dompter via les connaissances du réseau léo et le message qu’on nous avait répété tout au long du week-end ?

Car il y a basilic et Basilic !

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et là, ce fut une nouvelle cascade de compréhensions :

  • la manière dont mon « espoir » dans le règlement des différents familiaux et leur poids a fait l’effet d’une hypnose me rendant aveugle à tous les signaux d’alerte  tout comme « l’espoir » d’une sortie de ce monde qui me semble en pleine dégénérescence et qui me rappelle ces deux citations, la première issue d’un roman du cycle de l’Épée de Vérité :

…. c’est la base de la danse avec la Mort : On fait miroiter à l’adversaire ce qu’il désire le plus et il oublie toute prudence pour l’obtenir…

et la seconde issue du film Hunger Games , un dialogue entre le président et le réalisateur des jeux:

– Pourquoi avons-nous besoin d’un gagnant ?
– Que voulez-vous dire ?
– Je veux dire, pourquoi avons-nous besoin d’un gagnant ? Si nous voulions juste intimider les districts, nous pourrions mettre les 24 tribus (personnes dans le contexte) en rangs d’oignons et les exécuter, ce serait plus rapide !
– …
– L’espoir !
– L’espoir ?
– L’espoir, car c’est la seule chose plus puissante que la peur.
 
  • La manière dont on nous a « caressés » dans le sens du poil pour nous dire que nous faisions partie de la grande famille des Léos, que nous étions ressentis comme très orientés SDA (soit dit en passant, je me connais un peu quand même ainsi que cinq des six personnes présentes au week-end et nous sommes à géométrie variable selon ces deux définitions, ce qui n’est pas une condamnation de ma part, juste une constatation de nos chemins respectifs et cela ne m’empêche pas d’avoir du respect de l’affection pour chacun et s’épauler autant que possible !).
  • Dans les récits racontés au cours du week-end se trouvait tout ce que nous ressentions à posteriori et nous n’y avions pas mis fin comme hypnotisés. (Au passage, l’hypnose de ses proies est un élément de sagesse populaire concernant certains serpents… ça vaut ce que ça vaut….).
  • Me sont revenus, l’histoire du jeu « cat-évolution » de mon fils où le lion (le Léo) finit par se transformer en serpent à son dernier stade d’évolution et la carte du tarot qui me correspond où l’Ange maîtrise le Lion lui tenant la gueule ouverte; avec cette fois un tout autre éclairage que celui vu de premier abord. (voir l’article « une histoire de chat » …).

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  • La belette croisée juste après la dernière entrevue avec nos invités et qui est le seul animal à ne pas craindre le Basilic selon le dictionnaire des symboles.
  • Ce don insistant n’était-il pas pour signifier une autre contre-partie non perçue jusqu’alors ?

Les événements mis bout à bout prenaient une tournure de rituel dont nous ne mesurions pas encore tous les tenants et aboutissants mais dont certains effets étaient bel et bien palpables. Et si ce n’était pas flagrant, le monde « rationnel » qui nous entoure aurait tout à fait pu cataloguer ce que nous avions vécu comme phénomène à tendance sectaire. Nous étions de toute façon déjà hors d’une conception rationnelle du monde selon les critères de cette époque / société … Et les autres membres de notre cercle intime qui étaient présents lors de la rencontre corroboraient tout ce que nous avions mis bout à bout…

Restait à comprendre pourquoi devant tout cela, nous nous sommes laissés embarqués, sourds aux contradictions que nous avions devant les yeux. Avec le recul, je me dis que la Vie a fait en sorte que nous allions aussi loin que possible en adéquation avec nos capacités de compréhension du moment et ce afin de pouvoir poursuivre notre route, nos apprentissages et transformer tout cela en Connaissance.

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Que les choses soient très claires : au cours des dernières années, la Vie a mis sur mon chemin une autre perception du Monde que celle, simple et unique, d’un monde uniquement matériel. J’ai pu au cours des dernières années éprouver à de maintes reprises ce genre de sensations / ressentis. Cela suffisamment de fois, de manière non provoquée comme provoquée pour ne pas douter de l’existence d’énergies qui nous entourent et nous composent. Je conçois tout aussi aisément que ces perceptions ne soient pas la norme dans ce monde et que certains voient cela comme une histoire d’illuminés. Alors, normal ou pas normal ? Il me semble surtout qu’il faille accepter la relativité de notre expérience individuelle et composer avec afin de répondre au mieux à ce que la Vie nous propose.

Que mes ressentis soient justes ou de l’auto-hypnose finalement importe peu. Je fais avec et j’essaie de comprendre le phénomène sans chercher à convaincre autrui que j’ai raison, d’où la dénomination d’Entre-Mondes puisque je comprends fort bien le monde matériel dans lequel j’ai été éduqué pour ne pas dire domestiqué et j’apprends comme un jeune enfant, un nouveau monde qui a sa cohérence et ses règles propres.

Tout ceci porté à la conscience, il était temps de poser un regard chamanique sur tout cela  puisque les ressentis dépassaient la raison et le mental et que l’augmentation des phénomènes perturbants réclamait de ne pas attendre !!! Ce qui fût fait afin de rompre avec tout le chaos que nous vivions depuis la fin du week-end. Des actes pas anodins qui ont demandé notre participation active ainsi qu’à plusieurs personnes maîtrisant à un degré suffisant ce type de perceptions. Je pense que je ne suis pas prêt d’oublier les ressentis lors de la levée des voiles perceptifs me concernant, pas plus que ma Compagne, face a ce qui avait pris place en elle.

Quand ce fut fini selon nos ressentis respectifs, ma Compagne a croisé sur son chemin deux serpents morts ainsi qu’un crapaud. Si la Vie voulait nous signifier les effets de nos tentatives de retour à notre intégrité, elle s’y prenait à merveille ! L’eczéma est parti comme est revenu le lien entre ma Compagne et son fils et elle ne fait plus peur à aucun enfant, ravis au contraire de jouer avec elle, si douée pour cela !

De mon côté, je fais preuve de plus d’équanimité intellectuelle et alimentaire et tolère curieusement beaucoup mieux le sucre qu’au cours des neuf derniers mois… je reste néanmoins très vigilant, il ne s’agirait pas de tomber dans des réactions hors de propos qui seraient une autre forme de perte de discernement… et quand je suis passé le vendredi sur le lieu de la dernière rencontre avec ces gens, c’est un écureuil qui a traversé la route (l’écureuil / les cure-oeil ; oui, j’ai récupéré une vision plus claire à ce sujet !).

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Au final, je ne sais pas au jour d’aujourd’hui si les gens accueillis ont eu ou ont conscience de tout cela mais peu importe. Il s’agit juste de nos perceptions, partagées à quatre et qui ont une forme de concordance. Je prends en considération toutes les options y compris le fait qu’ils peuvent tout fait retourner les arguments et classer cette récapitulation comme l’acte de prédateurs selon leur terminologie ou encore qu’ils aient raison et que je me sois fait récupérer « manu-militari » juste avant la sortie du tunnel. Personne n’est tout blanc ni tout noir. Ça ne me dérange pas, je laisse chacun libre de son expérience et d’en assumer les conséquences, moi inclus. Je leur souhaite de savoir faire de même… Observons, simplement.

Je n’oublie pas tout ce que j’ai appris par leur intermédiaire avec Gratitude pour l’expérience que cela a représenté, notamment de pouvoir percevoir grâce au miroir de Jenaël, ma propre position de Guru et ma relation à l’autorité extérieure patriarcale. Ce dernier point a d’ailleurs, de manière remarquable, transformer mon « vivre » dans cette société.

Chacun est libre de son chemin en respectant celui d’autrui. Je tâche d’y appliquer les principes de Savoir, Compréhension et Connaissance, afin de valider ce qui a été porté à ma conscience. Ce moyen (filtre) me semble aujourd’hui le plus fiable dans un Monde où les loups déguisés en Agneaux sont légions.

J’ai acquis la Connaissance par contre qu’inféoder mon libre-arbitre à un groupe, un réseau et lui déléguer ma capacité d’observation, de réflexion et d’action est tout simplement hors de mon chemin, une voie qui est devenue à présent un cul-de-sac, une boucle involutive. Il ne peut s’agir que de hiérarchie et donc de domination, de « prédation » comme le montre le logo utilisé par les animateurs en chef, rien d’autre que les initiales apposées sur la planète ! Difficile d’être plus clairs sur l’intention de fond !

De mon côté, je fais avec les règles de la société dans laquelle je vis comme on accepte la météo du jour sur laquelle je n’ai pas pouvoir de changement en me réservant le droit et la liberté de changer de lieu si la météo n’est plus en adéquation avec mon chemin un jour prochain. Pour l’instant l’équilibre n’est pas rompu et mon expérience peut continuer à la marge de ce cadre-là (j’ai découvert par ailleurs qu’il était possible dans une certaine mesure d’infléchir ce cadre pour peu que cela soit en accord avec les nécessités de notre expérience individuelle).

Et le jeu tel que nous l’avons perçus à quatre, subtil mélange d’informations dignes d’intérêts et de manipulations m’amène à la conclusion suivante : Un outil reste un outil, ce qui compte c’est l’intention de celui qui manie l’Outil ! De la même manière, il y a une différence entre controverse systématique qui nourrit le conflit et débat qui permet d’enrichir le chemin de chacun (débattre n’est-il pas de contraire de battre comme faire et défaire ?). D’où l’importance encore du Discernement et de faire le clair en notre Cœur dans chacune de nos actions en gardant à l’esprit la question suivante :

est-ce que cela suit le sens de la Vie ?

La réponse à cette question est forcément relative et nous dépasse certainement, que chacun fasse de son mieux … en respectant les choix des autres et l’intégrité de chacun.

L’action juste a été pour nous de rompre les liens, devenus inutiles, afin d’assimiler l’apprentissage et de retrouver cette intégrité et la cohérence de notre chemin de Vie. Et si l’expérience a été difficile, elle a été également très formatrice,  et pour l’ensemble des protagonistes de la rencontre, un jeu de miroir sensationnel ! Le Basilic a fini purifié par le feu et nous avons pu nous dire que le dicton populaire était bien juste : on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs !

J’ai conscience aussi que d’autres personnes ont besoin d’expérimenter ce que propose le réseau léo et de plusieurs manières, en temps que bourreaux, victimes, sauveurs ou pour apprendre à sortir du jeu … Ils sont libres, la Vérité est un pays sans chemin ! La relativité des perceptions individuelles et des perceptions d’un même phénomène sont là pour répondre aux nécessités d’apprentissage de chacun. Simple et hors d’une volonté de convaincre, sauver ou je ne sais quoi d’autre … Comme me l’a fait remarquer un ami de passage qui connaît également ce réseau, service à soi ou à autrui, au final , on reste dans le « sert vice », on change juste de support !

Une fois le temps nécessaire à l’intégration de cette expérience (cinq mois), j’ai pu me reposer sur les vidéos, voir si il y avait des choses à en tirer. C’est à l’image de la rencontre et du réseau et porteur de quelques confirmations, enseignements supplémentaires. A chacun de faire preuve de discernement … mais de mon côté, ça a fini de me convaincre du peu de fiabilité du support vidéo, pâle copie de l’expérience vécue et sacré piège de substitution pour le chercheur avide et trop pressé !

Pour notre part, j’ose espérer que l’expérience a été intégrée afin qu’il ne soit pas nécessaire de la renouveler, surtout en prenant en compte que toute leçon non transformée en Connaissance a tendance à se répéter avec plus de force … et effectivement, il faut parfois passer dans la gueule du Lion même si c’est désagréable. Il est clair que notre vigilance s’en trouve grandement renforcée pour la suite des aventures, funambules sur le fil passant entre le yin et le yang !

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Et qu’il est doux de retrouver le sourire de ma Compagne, témoin quotidien de sa Joie de Vivre !

(et oui j’assume la part d’attachement qu’il me reste à parcourir en ce monde)

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Une visite qui éclaire le chemin

Au milieu de mes aventures concernant les chats et le Réseau-Léo (voir l’article Une histoire de chat comme une partie de domino), une journée fut le point de départ d’une autre importante prise de conscience. Mais cette journée avait débuté un peu en traînant la patte : j’allais chez une Amie chère pour un coup de main et une part de moi se plaignant un peu que le trajet se fait souvent dans le même sens et qu’il m’arrive d’avoir l’impression d’être une réserve énergétique quand elle n’est pas en forme. Je précise qu’il s’agit là d’un ressenti de l’instant juste révélateur de mon « maintenant » et non pas de l’affection que je peux avoir pour cette Amie et la place qui est la sienne dans mon Cœur et sur mon Chemin. Surtout qu’elle sait être là quand j’ai besoin d’elle, comme à ma dernière grippe carabinée où elle avait enfilé son habit d’Ange pour prendre soin de moi et de mes 40°C de fièvre passés… mais on est parfois bizarres voire carrément injustes en nous, il faut savoir le voir, l’accepter et relativiser pour arriver à exprimer notre propre Ange ! Bref, une personne particulièrement importante sur mon chemin afin de mieux me connaître moi-même, mes parts sombres comme celles plus évolutives.

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En arrivant à Foix (tiens, tiens ! le complément du doute inclus dans mon texte du matin et la question que je posais « suis-je un léo? » mais également dans mon état lors du trajet), il y a un endroit très particulier d’un point de vue énergétique (du moins c’est mon ressenti), comme une porte ou je ne sais quoi, sauf que ça me titille au niveau du haut du crane très souvent quand je passe à cet endroit. A ce passage, vient en moi la question-impression suivante : « j’aimerai bien comprendre cette relation et sa signification et par l’Attention, cette visite en est l’occasion ». Mon ressenti sur la fin du trajet n’a été que vers plus de sérénité bien que mentalement encore sensible sur mon attitude de « traîne-pattes », je ressassais le passé…

Arrivé chez elle, je la trouve très rayonnante, aux antipodes de notre précédente rencontre. Pan sur le bec ! Ça, c’est pour mon attitude lors du trajet jusqu’au point de « Foix – Foi », les miasmes de passé et le troisième accord toltèque « Ne fais pas de suppositions ». Ensuite, dans notre temps de partage, elle me montre un jeu de carte intitulé Féminitude, resté sur sa table de salon. Le jeu ressemble à un jeu de tarot. Je me prends au jeu donc, et tire une carte avec l’Intention de comprendre justement la relation que nous pouvons avoir tous les deux. Et je tire le Diable !

Je connais assez bien la carte correspondante dans le jeu de Tarot dit de Marseille, j’en ai un exemplaire assez remarquable à la maison, héritage de mon père. la carte est bien loin d’être négative comme l’imaginaire collectif essaie de nous l’imposer. Voici les deux cartes, explicites, l’une par le texte et l’autre, sans :

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Le texte est assez clair et bien en relation avec ma propre part d’ombre, mon prédateur, bien à l’œuvre durant le trajet ! Je vois l’effet sur mon Amie qui prend la carte au premier degré, laissant l’égrégore collectif lié au diable faire son travail de sape, il est temps de laisser parler la Présence, l’Ange, le Soi au-delà du Moi, de laisser le Silence s’exprimer. D’autant plus que certains signaux corporels ne m’ont pas quitté depuis le passage à Foix, la porte est ouverte (je commence à avoir un petit dictionnaire de ces manifestations dans le physique : crâne qui gratte = ça cherche à s’exprimer là-haut, oreille qui siffle = sois attentif, il y a un message dans ce qui t’arrive, quelque chose d’extérieur qui se signale, joue droite qui chatouille = je suis connecté à ma douce moitié).

Dans ces moments-là, le temps se déroule autrement, assez fractal, beaucoup d’images ou de compréhensions et pourtant un temps humain très très court. La réponse à mon Intention est claire même si je découvrirai un peu plus tard qu’elle n’était qu’un prélude au message à recevoir : notre relation vise à guérir sa relation au masculin et pour moi, trouver l’équilibre-acceptation de l’ombre-prédation. 

Je laisse s’étirer l’instant à la manière d’un arbre des possibles et émet l’intention de comprendre ce qui se passe une fois résolue la première carte. En reprenant le jeu une autre carte sort d’elle-même en voulant étaler le jeu pour choisir :

La Liberté

 La liberte

La boucle est bouclée, je peux partager avec mon Amie, l’occasion pour elle de voir aussi les implications de sa réaction première …. le temps est à la Gratitude en laissant finir l’entrevue, l’occasion pour moi de recevoir pleins de beaux cadeaux de sa part, des pommes (coucou le fruit défendu de la co-naissance !), des pêches et du petit bois pour l’hiver … j’étais dans quel état au fait en partant deux heures auparavant ?  Je laisse se tarir doucement la sensation de la Présence sur mon crâne tout en Gratitude pour la leçon et en remerciant d’être arriver juste à l’heure pour récupérer les garçons à l’école… mais comme pour le chat de la veille, il ne s’agissait que d’une introduction !

Un Songe éclairant

Après un week-end en duo au calme à partager tout cela, me voilà reparti pour une semaine en solitaire. Le Lundi fut l’occasion de concrétiser l’échange avec la lectrice du Réseau Léo dont j’avais demander le contact la semaine précédente. Un échange agréable qui me donnait quelques pistes sur les recherches alimentaires entreprises début septembre. Mais ce fut surtout la nuit du Lundi au Mardi qui allait m’amener, via un Songe, une clé de compréhension importante vers une meilleure Connaissance de mon chemin de Vie actuel et donner un sens encore plus profond à mon « Marche-sur-Terre » comme disent les Amérindiens.

Voici le songe :

Je me trouve dans une maison « bourgeoise » avec beaucoup de moulure en bois et de lambris sur les murs. J’ai la sensation que les plafonds sont assez bas, plus que les maisons modernes. Je sais que les occupants habituels ne sont pas présents mais ils semblent partis vite. Il y a des restes d’un anniversaire ou d’une fête dans la pièce. Un gâteau qui est presque complet est posé sur une table dans un coin de la pièce (gauche) et sur lequel on peut lire un prénom féminin (fin en -ia et sans doute un G comme initiale, sur le moment je le lis très bien mais pas moyen de m’en souvenir au réveil). Il y a un mot à côté sur la table disant qu’on peut profiter des « restes » plutôt que de les perdre. Je goûte d’ailleurs un petit gâteau annexe, un salambo ou gland pâtissier, vert et marron. Je retrouve ici, le ressenti que je craque encore une fois face à mon addiction au sucre.

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je passe ensuite dans un couloir entre un toute petite cuisine et une deuxième pièce carrée assez grande. J’ai la sensation que les pièces sont nombreuses dans la maison. Je retrouve mon père en pyjama dans cette pièce (il est un peu moins âgé et atteint d’Alzheimer qu’à présent); il me dit attendre ma mère. Je lui demande si il a pris son petit-déjeuner et l’amène dans la toute petite cuisine où je prends des gâteaux de la fête pour lui en donner. Je remarque au passage qu’ils sont presque congelés ici. En les posant sur la petite table en face du réfrigérateur, je remarque par la fenêtre qu’il fait nuit dehors et que la maison est comme un véhicule volant dans une nuit très sombre.

Je pressens deux personnes dans ce qui est comme la poupe de cette maison-volante. Devant, Un conducteur, masculin et du coté de la fenêtre, en retrait, une femme assez âgée. C’est clairement elle qui indique le chemin au conducteur même si aucun ne parle.

Je retourne dans la pièce carrée où j’ai vu mon père et là, je vois une série de cartes à demi-sorties d’une enveloppe, posées sur le rebord d’une fenêtre où cette fois il fait jour et qui fait toute la longueur de la pièce. Sur chaque carte est écrit un prénom féminin, je sais que je ne pas besoin de prendre matériellement ces cartes pour en connaître le contenu. Je sens que chacune de ces jeunes femmes a eu une expérience douloureuse avec le masculin, la notion d’abus, de viol me vient à l’esprit. Il y a également une lettre écrite par la femme âgée qui était derrière la fenêtre avec simplement ces mots : « vous ne devez pas oublier ».

Dans la foulée de cette observation, je suis pris dans un vortex qui m’emmène dans un autre lieu, moitié maison, moitié grotte où règne une ambiance de début d’été. Cette fois, je n’occupe pas mon corps actuel mais je vois et entend à travers le corps d’un homme. Il est en présence d’une femme, et je sens le lien d’Amour Inconditionnel qui les unis. Je vois ensuite un chemin qui monte avec un grand chêne et quand le personnage retourne dans la première pièce, une sorte de coursive au-dessus d’une piscine intérieure, il y a deux petites filles et l’une dit : « Papa, aujourd’hui j’ai fait plein de bêtises à l’école, j’espère que tu es content ! ». Il ne sait que répondre face à cette inversion manifeste de valeurs et cherche sa compagne, la sent pas loin sans la voir. Il retourne alors sur le chemin extérieur vu précédemment.

Ce chemin le mène dans une semi-grotte, la pierre jaune-orangée bien que dure donne l’impression de liquide figé. Dans les murs, il voit trois personnages masculins pris à l’intérieur, à l’image de Han Solo dans les films de Star wars… les corps émergent à partir du nez jusqu’au genou. Le regard s’arrête sur le visage et les parties génitales.

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L’Homme sent la Femme derrière lui sans la voir et il comprend que ces trois hommes figés et lui-même sont la même personne.

Il retourne dans la maison et cette fois trouve sa compagne. Son visage s’est subtilement transformé et ressemble à une sorcière derrière des traits aimants, comme si sa bienveillance n’était que feinte, une façade. Il sent également un danger, comme une volonté d’asservissement, de vengeance … Il esquisse un jeu diplomatique, essayant de ne pas montrer son inquiétude face à ce qu’il a senti et se tourne vers la porte à l’opposé de la Femme. Il sent pourtant que le lien d’Amour Inconditionnel est toujours là mais en retrait à présent.

Le Songe s’arrête ici et je me suis réveillé avec la certitude d’avoir vécu un moment très important pour la compréhension de mon chemin de vie avec plusieurs points clés :

La maison est dans mon ressenti, le siège des réincarnations, du karma auxquelles j’ai accès via mon ADN, comme si chaque pièce était le lieu où se retrouvait la conscience entre deux incarnations. La présence de mon père et ce qu’il me dit faire (attendre ma mère) me confirme cela, lui qui n’est plus vraiment ici avec sa conscience fortement altérée mais encore attaché au monde physique. La manière dont la maison se déplace et les personnages à la poupe m’ont fait pensé à l’allégorie de la Calèche (voir en détail en cliquant dessus) dans la sagesse orientale. Calèche représentant notre chemin de Vie.

J’ai retrouvé également l’importance de régler mon addiction au sucre, via l’histoire des gâteaux, travail qui est un combat depuis plusieurs années.

Le vortex m’a totalement donné la sensation de remonter dans mon ADN jusqu’à un « passé » très ancien, même s’il ne doit pas s’agir de la faute originelle vu les trois personnages figés dans la caverne. En tout cas je n’ai eu accès qu’au quatrième « exemplaire ». Cet instant m’a aussi fait penser au moment dans la trilogie Matrix où Néo fait face à l’Architecte et aux échecs de tous les Néo qui l’ont précédé.

La relation est forte avec ma visite à Foix de la semaine précédente et une explication complémentaire du message reçu à cet instant.

Au jour d’aujourd’hui, je sens qu’il s’agit là d’un point majeur que j’ai la potentialité de résoudre :

Guérir cette relation entre le Féminin et le Masculin et en finir avec les dégâts du Patriarcat dans mes relations avec les femmes que je croise.

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Je ne ressens pas de culpabilité face à ce conflit même si je n’ai pas été un saint dans cette incarnation vis à vis du Féminin. Ce que j’expérimente via les relations avec les femmes qui me sont proches me montre cela et me donne cette occasion. Que ce soit avec la Maman des trois garçons, ma Mère, ma Belle-Mère, mon Amie citée plus haut où plus simplement les Femmes que je croiserai à l’avenir…. Pour couronner le tout, le lien que je sens avec ma Compagne est très proche du lien ressenti à la fin du songe et nous avons pu expérimenter tous deux qu’il s’était tissé par delà les incarnations.

Il est l’occasion, la Force pour nous aider à conclure cette boucle de conflits irrésolus qui revient sans cesse. Assez d’incompréhension, d’erreurs d’où naissent souffrances, juste l’envie de marcher à nouveau main dans la main en harmonie…

 

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Une histoire de chat comme une partie de domino

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Voilà un bon moment que je suis lecteur, assidu et même parfois boulimique, cadeau qui me vient de mon grand-père maternel. Je consacre le partage à mes relations immédiates et guère au-delà.  Mais après avoir épuré ma vie et mes relations depuis quelques années, voilà que cela me titillait à nouveau de participer à une entreprise collective, histoire de sortir un eu le nez de « mes » bouquins…

La tentation en question était le site du Réseau Léo ; je suivais les écrits de Sand et Jénaël depuis le tout début de 2014, découverts en même temps que le site du Passeur, Urantia Gaïa.  La création du Réseau Léo et les synergies qui se mettaient en place autour de leurs propositions de partages rentraient en résonance au gré des expériences et lectures faites de mon côté (entre autre les livres de Castaneda et d’Anton Parks et un penchant pour l’observation assez poussée de soi et des signes que nous envoie la Vie) et j’avais envie depuis un moment sans pourtant franchir le pas, de m’inscrire sur leur site. (édition majeure du 18 mai 2017 , je viens de vivre le dénouement de cet aventure et ce fut pour le moins inattendu mais extrêmement instructif !!! Afin de ne pas fausser sa capacité de discernement, j’invite donc le lecteur à lire l’aventure dans son intégralité  et à lire en suivant « Chat-loupé ! »,  article du journal donnant l’épilogue à la présente histoire).

Chat alors !

Fin Septembre dernier, en guise de lecture du soir, je m’accorde le temps de lire une article du-dit Réseau Léo, intitulé Le Chat-Man et dont le titre m’avait interpellé étant assez sensible à ce qui a trait au chamanisme. En même temps, j’accueillais pour quinze jours, le chat de ma mère, partie en vadrouille en quête d’elle-même par delà les océans. Touché par cette histoire de chats racontée par Hélène, je fais le parallèle avec la petite chatte d’ici qui s’est réfugiée à côté du chauffe-eau dans le Cellier depuis que je l’ai récupérée il y a une semaine. Je me dis que, même si je suis content qu’elle ne vienne pas s’incruster dans ma chambre toutes les nuits (on a eu un conflit important à ce sujet quand elle habitait ici), ce n’est pas très sympa de la laisser dormir à part, presque hors de la maison. On a eu, par le passé, de sacrées expériences tous les deux, à l’époque où je l’avais récupérée et qu’elle vivait ici avant d’accompagner ma mère. C’était un manque de reconnaissance de ma part des enseignements et diverses aides dont elle avait été le messager.

 Ni une, ni deux, voici Dame Féline réintégrée au foyer et je me dis qu’elle se trouvera bien une place et pars me coucher en émettant l’intention qu’elle ne s’incruste pas sur le lit comme par le passé. La lumière éteinte depuis quelques minutes, devinez qui pousse la porte coulissante de la chambre et me regarde ostensiblement, fais le tour du lit et va se coucher au fond du placard ouvert de la chambre…

Là, mon cerveau tourne assez vite et met le doigt instantanément sur la signification : je suis encore en train de laisser mon félin au placard. Message reçu !!!! Et comme de par hasard, Dame Féline se met alors à ronronner me confirmant l’intuition, du vrai « Cat-art » ! Décision est prise de m’inscrire sur le site dès le lendemain matin, tout le monde au lit, heureux et serein ! Mais le rôle de mon Amie à quatre pattes n’allait pas s’arrêter là puisque la Vie est très forte pour nous montrer les petits détails non intégrés qui se cachent en nous. Le début d’une semaine plus que riche en prises de conscience, bien loin du difficile temps qui a précédé, empêtré que j’étais à ne pas voir de solutions à l’éloignement d’avec ma compagne !

Une nouvelle découverte entre en jeu

Le lendemain matin, je prends le temps d’écrire un texte de présentation que j’envoie au Réseau Léo et dans lequel j’inclue la question suivante : « Suis-je un Léo ou pas? », fidèle à ma démarche vis à vis du Doute et de la Foi. Puis, je pars rejoindre une Amie très proche pour un coup de main ponctuel comme ça nous arrive régulièrement (Amie chez qui vit un nombre de chats conséquent soit dit en passant…). Cette journée fut le point de départ d’une autre importante prise de conscience que je relate ici : Une visite qui éclaire le chemin et qui s’est imbriquée dans le Fil conducteur proposé par le chat de la maison.

Le retour de Dame Féline entourée de chats pas comme les autres

Les deux jours suivants ma visite à Foix, je continuais mon exploration du texte d’Hélène et du Réseau Léo et je prenais contact avec une autre lectrice du site dont le témoignage m’interpellait au sujet de l’alimentation. La chatte, elle, avait choisi finalement comme lieu de villégiature nocturne, le lit de mon deuxième garçon qui en était ravi. Le jeudi matin, j’avais eu toutefois une curieuse sensation en la regardant se lever en même temps que les enfants mais sans m’attarder dessus. C’est à posteriori et en récapitulant tous les événements de la semaine que je me suis souvenu de cette sensation.

Le temps du coucher est un moment privilégié de discussion, notamment avec le plus grand des enfants. L’occasion à la fois de l’écoute, du partage de ce que chacun vit, d’avoir un temps de transmission également (il nous arrive en ce moment de lire ensemble « Les Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz, pas en continu mais quand les moments sont propices). Ce soir là, après avoir écouté, je prends un temps pour partager mes aventures du début de la semaine, tout excité de mes découvertes et prises de conscience. A la fin de mon histoire, voilà un jeune homme qui me dit :  » c’est marrant, sur la tablette, j’ai un jeu qui s’appelle « Cat-évolution » ! Il n’en fallait pas plus pour me mettre la puce à l’oreille et je lui demande de me montrer cela le lendemain vu l’heure tardive et le fait que son appareil électronique soit éteint.

Le lendemain matin, me voilà devant le « fameux Cat-évolution ». Mon fils m’explique que le but du jeu est de faire évoluer les chats présents à l’écran et met en action ses dires en déplaçant les chats sur l’écran pour les mettre les uns sur les autres. Dans un premier temps, le chat restant devient plus gros puis plus agressif pour finir par se transformer en …. Lion ! Je souris devant l’indice mais l’heure n’est plus au jeu et il me faut à l’amener au collège; nous en restons là (enfin je croyais !)…

Au retour, je réveille le reste de la joyeuse troupe de Lutins qui elle commence plus tard. En passant dans la chambre du cadet, voici que sors du lit, Dame Féline avec une démarche toute particulière : elle boîte ! C’était ça que j’avais remarqué inconsciemment la veille et le complément de l’information détenue dans le jeu vingt minutes plus tôt du chat se transformant en Lion… et finalement la réponse à la question posée en début de semaine sur le fait d’être un Léo ou pas avec cette résonance de chat à trois pattes dans le texte d’Hélène et présent chez plusieurs personnes de son entourage !

Le midi, j’ai pris le temps de cette petite vidéo :

Après le repas, j’allais avoir l’épilogue de tout ce cheminement puisque mon fils aîné vient me voir en me disant : « ça y est, j’ai l’évolution finale du jeu ! » Nous en étions restés au Lion…. Lorsqu’on dépasse ce stade, le lion quitte le niveau terrestre pour devenir un espèce de chat-lion galactique à plusieurs têtes. Et stupeur de ma part, au dernier niveau, l’animal se transforme en ceci (désolé pour la piètre qualité de la photo mais cela me semble suffisamment parlant…) :

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Un serpent plutôt de type Cobra donnant presque une impression égyptienne ….

La boucle est bouclée, faisant écho aux lectures d’Anton Parks notamment et de ce que Sand et Jenaël ont pu transmettre au cours de leurs nombreuses publications. J’avais là toutes les coïncidences dont j’avais besoin pour voir le chemin à suivre et un regard nouveau sur la carte du tarot paternel qui me correspond et où se trouve encore une fois un lion :

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De quoi aussi me montrer comment la Vie sème au quotidien des messages pour nous éveiller et comment le pouvoir de l’Attention à ce qui nous arrive au quotidien peut transformer notre expérience et la rapprocher de ce Fil de Soi que nous cherchons tous ! Libre à nous d’y accorder notre énergie ou de continuer le pilotage automatique …

Il me restait donc à creuser de ce côté et d’aller voir dans le ventre du Lion ! Ce qui fût fait au cours des mois suivants via un suivi des propositions et partages via le site du Réseau Léo jusqu’au point d’orgue de l’organisation d’une rencontre à mon domicile courant mai 2017 où j’avais convié quelques proches connaissant directement le réseau où ayant eu vent par mon intermédiaire des thèmes abordés en commun avec le réseau.

Je relate l’épilogue de cette aventure dans l’article intitulé « Chat-loupé ! » , conclusion à plus de trois ans à suivre ce fil conducteur …